Le Japan Karate Hyères pratique un karaté traditionnel et
par là même s’intéresse à l’Histoire du karaté. En voici un bref résumé :
1)
La légende de Daruma.
Il est dit que Bodai Daruma (Bodhidharma), un moine
bouddhiste indien, après un long voyage, demanda asile aux moines du monastère
de Shaolin, en Chine, vers l'an 520 après J.-C.
Voyant ses disciples s'épuiser lors des longues méditations, il conclut que la recherche de l'illumination par le zen ne devait pas se faire au détriment du corps, mais plutôt par l'union du corps et de l' esprit.
Voyant ses disciples s'épuiser lors des longues méditations, il conclut que la recherche de l'illumination par le zen ne devait pas se faire au détriment du corps, mais plutôt par l'union du corps et de l' esprit.
Bodhidharma se souvint alors de diverses formes
gymniques, plus ou moins guerrières, qu’il avait étudiées pendant son jeune âge
sous la direction de son père.
Ce dernier était en effet, en plus d'être roi, un haut initié de la caste des kshatriya et connaissait donc l’art du combat, proche de ce qui est, actuellement en Inde, le kalaripayat. Il mit donc au point une méthode connue sous le nom évocateur de « Nettoyage des muscles et des tendons, purification de la moelle et des sinus »
Ce dernier était en effet, en plus d'être roi, un haut initié de la caste des kshatriya et connaissait donc l’art du combat, proche de ce qui est, actuellement en Inde, le kalaripayat. Il mit donc au point une méthode connue sous le nom évocateur de « Nettoyage des muscles et des tendons, purification de la moelle et des sinus »
Cette méthode d’entraînement mi-gymnique, mi-martiale, basée
sur la respiration et sur des techniques de combats à poings nus ou avec
bâton, provoqua de nombreuses réactions.
Elle fut considérée par certains comme étant à l’origine même des diverses pratiques martiales réputées du monastère de Shaolin (la Petite Forêt), donc de la plupart des arts martiaux chinois, et ce faisant des origines profondes des arts martiaux japonais (bujutsu et budō)
Elle fut considérée par certains comme étant à l’origine même des diverses pratiques martiales réputées du monastère de Shaolin (la Petite Forêt), donc de la plupart des arts martiaux chinois, et ce faisant des origines profondes des arts martiaux japonais (bujutsu et budō)
Ces récits historiques de la création du karaté semblent
néanmoins teintés du désir japonais de minimiser l’influence chinoise (le Japon
impérial avait historiquement peu d’affinités avec la Chine). Il s’avère que
des pratiques guerrières, ou martiales, étaient déjà très développées en Chine bien
avant la venue de Bodhidharma.
A SUIVRE dans un prochain article sur l’Histoire du karaté.
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