mercredi 14 septembre 2016

Sport Chanbara

Pour ses aspects ludiques, dynamiques et expressifs, la pratique du Chanbara est un complément essentiel du karaté au sein du Japan Karaté Hyères.


Le Sport chanbara (スポーツチャンバラ) ou "Spochan"1 consiste en un combat entre deux participants avec des armes égales ou différentes, de façon libre mais possédant néanmoins des règles minimum2. Le « chanbara » est une forme d'onomatopée japonaise qui exprime le bruit des sabres qui s'entrechoquent dans le combat des samourais.



Définition

Souvent assimilé au kendo, il en est totalement différent de par sa liberté de pratique, sa façon de combattre et ses nombreuses armes différentes utilisables (kodachi, choken, yari, tanto...). Le sport chanbara se veut l’héritier direct et fidèle des combats livrés entre samouraïs de par son esprit et son réalisme. En effet, à la différence d’autres arts martiaux, le sport chanbara n’a pas subi de codification extrême puisque tous les coups susceptibles de défaire l’adversaire sont admis. Les armes étant en matériaux modernes souples et flexibles, les seules protections nécessaires sont un casque et des gants sans armature rigide. Ce type d'arme ne fait que rendre ce sport plus spectaculaire car la façon de combattre peut être totalement libre, du moment que l'on respecte les règles de base du combat au sabre.

Histoire

Le sport chanbara est un art martial développé en 1971 par Tanabe Tetsundo4 (né le 4 Novembre 1942) et quelques-uns des meilleurs escrimeurs japonais6. Bien qu'ils fussent assez traditionalistes, ils reconnurent que leur société changeait rapidement et que ce que les gens ont appris il y a 100 ans plus tôt n'intéressait pas les adolescents. De ce constat est né le sport chanbara, art martial basé sur le goshinjyutu, l'art de la self-défense. Cette discipline s'est donc propagée à travers le Japon, elle a même été reconnue par le département de l'éducation du Japon et beaucoup d'écoles incluent le sport chanbara dans l'éducation physique des enfants.

Cet art s'est rapidement développé dans les autres pays : États-UnisCanadaAustralieFranceItalieRussie (ainsi que dans de nombreux pays d’Europe centraleÉgypte et Chine) et la Nouvelle-Calédonie et les championnats du monde se déroulent chaque automne au Japon depuis 35 ans. Il a été importé en France en 1994 par quatre kendoka français (Kenichi Yoshimura, Claude Hamot, Claude Pruvost et Jean-Claude Girot) au sein de la Fédération française de judo et disciplines associées6. Comptent également au nombre des membres fondateurs : M. Agaoua, H. Brutschi, E. Hamot, JP. Labru, JP. Montigny, JP. Soulas, M. Meresse, R. Motard, G. Tran, S. Vo Xuan, J. Cherruault.
Ayant plus de 300 000 pratiquants au Japon, ce sport compte en 2015 en France un peu plus de 1 400 licenciés7. Plusieurs centaines de judoka le pratiquent également de façon non officielle.



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